© Graphisme de Junior Martel

© Graphisme de Junior Martel

 
© Luc St-Jacques

© Luc St-Jacques

© Hélène Guilmaine

© Hélène Guilmaine



TERRE 2050

Quatorze artistes d’horizons différents se rassemblent le temps d’interpréter le thème Terre 2050. Ce titre évocateur, orbitant autour d’enjeux socio-écologiques, s’inspire autant de l’actualité scientifique, littéraire et cinématographique que d’œuvres futuristes comme les Wastelands de Tagny Duff. Il pose la question: comment peut-on imaginer notre Terre dans une trentaine d’années?

Les artistes répondent à ces interrogations en offrant un vaste spectre d’hypothèses et de constats. Féeriques, ambivalents, pessimistes, ironiques ou cartésiens, ces projets s’articulent les uns aux autres de façon quasi symbiotique, se répondant tant par les angles thématiques choisis que par les motifs visuels. La diversité mise à l’honneur en 2017 se retrouve également dans la variété des techniques et médiums employés.

Chaque artiste assurera deux tours de garde au cours de l'été, principalement durant le mois d'août. Il y aura donc de nombreuses possibilités d'échanges entre créateurs et visiteurs. Plus d'informations suivront.

Les personnes désirant planifier des visites de groupes devront réserver à l'avance en nous contactant, par courriel ou par téléphone. 
 

 
 

TEXTE RÉFLÉXIF INSPIRÉ DE L’EXPOSITION TERRE 2050

SAUVER LE MONDE, UNE EXPOSITION À LA FOIS

L’exposition TERRE 2050, présentée cet été à la galerie ATOLL – art actuel de Victoriaville, a été pour moi une révélation. Réunis sous le thème de À quoi ressemblera la Terre en 2050, plusieurs artistes évoquaient à travers leurs œuvres,  la précarité de notre planète. Une exposition immersive qui accentuait mon impression de visiter un sanctuaire, de découvrir un monde fossilisé, un monde en sursis. Les œuvres Machine à broyer les abeilles de Luc St-Jacques et Est-ce un monde qui naît ou l‘avenir qui meurt? d’Hélène Guilmaine m’interpellaient sur l’urgence d’agir collectivement pour assurer notre survie.

Lors de mes échanges sur les enjeux environnementaux, sociaux et politiques avec Laurelou Hélie, directrice générale de la galerie ATOLL, et des artistes-exposantes, j’ai pris conscience que les actions individuelles : consommer de façon responsable, récupérer et encourager l’agriculture biologique ne suffiront pas à freiner les changements climatiques. Si nous voulons inverser la tendance actuelle et améliorer la qualité de l’eau et de l’air, il faudra une plus grande volonté politique des différents paliers gouvernementaux pour soutenir des modèles économiques non-polluants, équitables et solidaires. En amont, ils devront mette en place des règles et des lois efficaces en se donnant les moyens de les faire respecter. Mondialement, les pays devront faire preuve d’intégrité en s’assurant que les puissants lobbys, telles les pétrolières et les entreprises de produits chimiques, n’échappent pas aux règles et aux lois en vigueur.

 Collectivement, nous sommes en mesure de demander des comptes aux décideurs politiques. La démocratie pourrait avoir raison de ceux et celles qui, sous influence, prennent des décisions allant à l’encontre de notre bien-être et de notre santé. À ce titre et devant l’urgence d’agir, comment le Canada peut-il expliquer sa décision de renouveler pour quinze ans la licence d`exploitation du glyphosate, un herbicide classé « cancérigène probable » par une agence de l`organisation mondiale de la santé (OMS)?

L’élection provinciale au Québec est prévue le 1er octobre prochain. Pour laisser en héritage aux générations futures un meilleur avenir, j`ai acquis la certitude que ma voix doit faire écho à cette exposition. J’invite les citoyennes et citoyens à considérer, plus que jamais, les plateformes électorales des différents partis, à participer aux rencontres citoyennes organisées dans leur circonscription pour faire connaître aux aspirantes et aspirants-décideurs leurs préoccupations environnementales. Le 1er octobre prochain, votons pour un gouvernement qui prendra des engagements envers notre terre nourricière!

 Normand Jarry, citoyen de Victoriaville

 

CALENDRIER DES PRÉSENCES

Vous trouverez ci-contre les dates durant lesquelles les artistes de l'exposition des membres seront présents dans nos galeries. Tel que prévu, la plupart des tours de garde se situeront au mois d'août. Chaque tour s'étendra de 13h à 16h, sans exception. Le calendrier est également sujet à changements. Consultez cette page régulièrement pour demeurer informés des dernières nouvelles! Nous avons hâte de vous rencontrer et d'accueillir vos échanges avec les créateurs et créatrices.
Cliquez sur les cases pour plus de détails.
 

 
 

Tous nos remerciements vont à Guy Samson pour les photographies du vernissage!